Just for one night |Hales, MILF|

Je suis désolé Monsieur et Madame Scott, il n'a pas survécu. On a retrouvé son corps inerte près de l'église. Furent les mots que l'inspecteur prononça avant de quitter la résidence, laissant les parents de la jeune victime encaisser la nouvelle. Le dites Monsieur Scott sentit ses genoux fléchir, se laissant tomber mollement sur le sol, sentant un étau lui serrer la gorge tandis que son estomac se noua. Son monde venait de s'écrouler en une fraction de seconde. Du coin de l'œil, il aperçu sa femme troublée qui ne put réprimer un sanglot, cherchant un appui pour ne pas s'écrouler.

C'est alors que Nathan ouvrit les yeux, il se retrouva allongé sur le canapé, recouvert de sueur, son cœur heurtant violemment les parois de sa poitrine. Ce cauchemar, il le faisait couramment depuis l'enlèvement de son fils. Heureusement la réalité était différente, leur petit bout était revenu en un morceau, leur annonçant que papy Dan l'avait sauvé de la nounou maléfique. Pour une fois, Dan avait été là au bon moment, bien sûr ça ne changeait en rien les erreurs qu'il avait commis dans un certain passé, passé douloureux soit dit en passant. Mais Nathan n'avait pu retenir un ''merci'' lorsqu'il s'était adressé à son paternel quelques instants plus tard. Confus, il décida de quitter les lieux pour s'aérer un peu les idées et laisser à sa femme le temps de savourer les retrouvailles avec leur fils. Ne négligeant pas d'embrasser Jamie sur le haut du crâne et de lancer un sourire des plus complices à son épouse, il se dirigea vers la porte. Mais avant qu'il ne puisse la franchir, il sentit une main le retenir par le bras, cette main il l'aurait reconnue entre mille autres, c'était Haley... Elle lui murmura de rester avec eux ce soir, le suppliant du regard, ce qu'il n'avait pu refuser, cédant complètement à son regard chocolat. Cette nuit-là, ils avaient observé leur petit miracle sommeiller une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce que son épouse s'assoupisse à son tour, la tête posée sur son épaule. Il alla donc la porter jusqu'au lit conjugal, prenant le grand soin de ne pas la réveiller. Et c'est de cette manière que cette courte nuit se termina, l'observant dormir, tantôt un sourire sur les lèvres, tantôt lui caressant les cheveux dans un geste tendre... La semaine s'était écoulée à une vitesses hallucinante, s'amusant avec son petit basketteur, faisant comme si tout était pareil avec sa femme, pour le bien-être de leur fils, alors que tout avait changé. Par contre, les nuits étaient étonnamment longues, sur le canapé il passait la majeure partie de la nuit à fixer le plafond, soupirant à de faibles intervalles. Cette situation ne pouvait plus durer, il ne pouvait pas se résigner à signer ces fichus papiers qui auraient le pouvoir de les séparer, il ne pouvait pas renoncer à la douce caresse de ses lèvres pulpeuses. Il voulait dormir en la maintenant contre lui, sentir sa chaleur lorsqu'il l'étreignait, tel un besoin vital, il devait l'aimer et être aimé en retour, tout simplement. Dès aujourd'hui, il refusait de vivre sans elle, entière. C'est avec motivation qu'il se leva d'un bond alors qu'il était allongé sur le canapé à l'allure sévère et inconfortable quelques secondes plus tôt.

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Spoiler:

Il écrivit ses quelques mots sur un petit carton qui traînait, le garnissant d'une fleur violette qu'il avait cueilli sur le chemin du lycée, prenant bien évidemment le soin de conduire Jamie chez son oncle Luke. Avec l'aide du principal Turner, Nathan avait réussi à s'infiltrer dans sa salle de classe et d'y déposer ce petit présent. Ceci n'était qu'un faible aperçu de la soirée merveilleuse qu'il lui réservait. Bien sûr, il connaissait à la perfection sa femme, et il savait qu'elle serait hésitante et ne voudrait sûrement pas passer une soirée en tête à tête avec l'homme qu'elle avait retrouvé dans la douche avec Carrie, mais elle ne pourrait jamais résister à l'homme qu'elle avait épousé, celui qui lui murmurait que tout irait bien, qu'il l'aimerait jusqu'à la fin...

La journée fut interminable. Il avait reconstruit l'univers de leur première fois. Des fleurs violettes recouvraient le sol. La table était joliment décorée de plusieurs chandelles au parfum de vanille. Il y avait également deux couverts, garnis de macaronis aux quatre fromages. Lorsque tout fut prêt, chaque chose ayant trouvé sa place, Nathan enfila un joli costard noir corbeau. Il attendu, fébrile, que sa chère petite femme daigne s'afficher. Lorsqu'il remarqua les phares de sa voiture s'infiltrer à travers les rideaux, Nathan sentit son ventre se contracter sous la violence de l'anxiété, cette douleur ne fit que s'amplifier lorsqu'il entendit sa femme cherchant ses clés dans son sac à main, il devinait chacun de ses gestes, tendu...

Aujourd'hui était un jour comme les autres. Il avait commencé sans changements flagrants. Haley c'était endormit non pas sans peine la veille, elle ne pouvait s'empêcher de saccader son regard entre le réveil qui affichait des minutes interminables et la porte de la salle de bains dans laquelle elle avait surprit son mari accompagné de la nounou... Nu et sortant de la douche. Chaque journée, elle s'efforçait de faire bonne figure face a son entourage, ses élèves. Mais dès que le soleil prenait la fuite pour laisser place a la noirceur de la nuit, cette même scène revenait la hanter. Continuellement, comme si tout ce qu'elle avait pu vivre avant ça, n'avait aucune importance. Ce qu'elle avait eue le malheur de voir ce soir la, dépassé toutes ses idées les plus folles ! Les plus saugrenues. Au moment de cette découverte, elle c'était sentit envahit par une colère immense, elle n'avait d'ailleurs pas épargnée Carrie. Elle savait pertinemment que Nathan se confondrait en excuses après ça, elle redoutait vraiment qu'il la prenne entre quatre yeux en lui susurrant tout ce qu'elle voulait entendre. Elle ne devait pas craquer ! Elle ne le voulait tout simplement pas. Pour la jeune femme, tout était limpide. Il y a de cela maintenant quelques semaines, elle c'était surprise à demander le divorce. Cette décision avait était sans nuls doutes celle qui lui a le plus fendu le cœur, celle qui effectuerait des changements radicaux.

[...] Sans croiser un seul instant le regard de son mari, Haley c'était préparée pour débuter une nouvelle journée d'enseignements et autres occupations qui auraient la délicatesse de lui changer les idées. Récupérant au passage un croissant ainsi que sa tasse de café, elle se presse de franchir la porte en prenant soin de poser vulgairement cette même tasse à présent vide. Un instant plus tard, elle fut arrivée sur le parking privé du lycée et s'y gara. Sans oublier d'attraper son sac, la jeune maman arborait un visage plus gai que lorsqu'elle se trouvait chez elle. Inutile de vous rappeler que tout ça n'était que calomnies. Alors qu'elle traversée la cours puis les corridors du bâtiment, elle ne pu retenir une pensée qui illuminerait sa matinée : revoir son fils au réveil, ce matin. Sans même s'en rendre compte, elle était déjà arrivée derrière son bureau sur lequel était déposé un mot fermé, sans signature. Après s'être dévêtit de sa veste et allégée de son sac, Haley saisit le mot pour finir par l'ouvrir et le lire. Surprise par ce qu'il contenait, ou plutôt... Son émetteur, elle relève le regard pour fixer le mur d'en face en essayant de comprendre l'intérêt qu'il portait. Depuis l'enlèvement de James, Nathan et elle s'étaient d'avantages montrés distants. Surtout elle, en faite... C'est dans un geste las que le mot atterrit dans la corbeille à papier. Tout le long de la journée, elle ne pu faire autrement que de songer à ce qu'il préparait. Une fois la dernière heure de cours arrivée, elle c'était même inquiétée au point de craindre son retour chez elle. Mais n'ayant pas d'autres solutions que d'affronter son mari, elle se résout enfin à faire le chemin du retour, dans son 4x4.

Environ un quart d'heure plus tard, sa voiture pénétra à l'intérieur du garage précédemment ouvert automatiquement. Maintenant que le moteur était arrêté, son cœur commençait à tambouriner et son souffle à s'accélérer. C'était la même sensation que le jour ou elle lui avait apprit qu'elle était enceinte. La question qu'elle se posait en cet instant, c'était : est-ce que ça va se terminer de la même façon ? A savoir par une énième dispute et une fuite éventuelle de l'un ou l'autre... Daignant finalement se rendre à l'intérieur de la demeure, Haley referme la porte du garage avant de s'engouffrer dans sa maison. Les clés de la porte d'entrée étaient restées dans la serrure, à l'intérieur. La jeune femme ôte ensuite sa veste en l'accrochant au porte-manteaux qui se trouvait près de l'entrée, son sac ne tardera pas à le rejoindre... Fin prête à découvrir cette fameuse surprise, elle s'approche d'un pas inquiet et lent vers le salon. Ne voyant rien d'anormal, ses yeux se levèrent vers le ciel comme pour remercier Dieu de ne pas avoir à faire face a une situation qui s'avèrerait délicate. Hélas, ce soulagement ne fut que de courte durée car une lueur clignotante se fit remarquer contre les murs de la salle à manger. Très vite, l'idée des chandelles lui vint à l'esprit et qui dit chandelles... Dit dîner fait maison et toute la romance l'accompagnant. C'est alors en s'avançant de quelques pas qu'elle découvre le père de son fils, vêtu d'un costume des plus élégants ainsi que des bougies dégageant une odeur de vanille. Perplexe face à ça, elle ne savait pas comment réagir. Devait-elle l'envoyer balader en brisant ses espoirs ? Ou bien jouer le jeu en sachant pertinemment que rien ne la dissuadera de divorcer ?

Nathan ? Qu'est-ce que c'est tout ça ?

Demande-t-elle en alternant son regard sur son mari et sur la table parfaitement garnie. Des bougies parfumées étaient soigneusement placées au milieu de la table, entre les assiettes et autres couverts. En temps normal, cette attention aurait été plus qu'appréciait... Mais ces derniers jours étaient tout sauf propices à ça. Puis quand son regard vint se poser sur le sol décoré par des centaines de violettes, elle ajoute :

Des violettes ?!

Le cœur de Nathan se pressa, tandis qu'il avalait péniblement sa salive, redoutant la réaction de son épouse. Celle-ci ne tarda pas à venir le rejoindre dans la salle à manger, la stupéfaction se lissant sur chacun de ses traits angéliques, délicats. Comment pouvait-il redouter autant la réaction d'une si petite personne ? Du haut de son frêle mètre soixante, elle avait un tel pouvoir, une telle emprise sur lui. Haley James Scott. Ce nom représentait tant de sensations, de sentiments. Ce petit bout de femme pouvait le troubler de la plus efficace des manières, lui procurer de telles émotions. Habituellement, Nathan arrivait à lire en elle comme dans un livre ouvert, mais à cet instant il ne savait pas s'il devait se réjouir ou appréhender les évènements à venir. Après tout, elle ne l'avait toujours pas ridiculisé en utilisant une de ses légendaires vannes, c'était plutôt bon signe, non ? Ou alors, elle ne tarderait pas à le faire... Nathan secoua la tête à cette pensée. Il essaya de dégager une certaine contenance, mais ses mains qui tremblaient légèrement et sa mâchoire crispée le trahissaient. Il la fixa durant un moment, son regard virevoltant dans la salle à manger, tantôt fixant la table joliment garnie, tantôt lui lançant un regard confus. Malgré les traits indécis qui se dessinaient sur son visage, il ne pouvait s'empêcher d'être attiré vers elle, tel un aimant, une vigoureuse attraction. Même après une journée ardue de travail à s'occuper d'adolescents hormonales, Haley était resplendissante, désirable. Les chandelles ainsi que la lumière tamisée ne faisait que la rendre plus sexy, plus affriolante. Nathan déglutit difficilement, l'admirant. Ça semblait acquis chez elle, cette splendeur. La manière qu'elle avait de replacer sa chevelure flamboyante le rendait complètement fou, sans oublier sa respiration légèrement haletante qu'il avait l'impression de sentir à des kilomètres. S'extasiant chaque fois qu'elle posait les yeux sur lui, il sentit une poussée de chaleur l'envahir, comme si un simple regard de sa part avait le don de rendre sa peau brûlante, de le rendre fiévreux. L'enveloppant d'un regard passionné, follement épris de son épouse, il ne put retenir un sourire, celui-ci se formant sur ses lèvres tel un automate.

Tout ça ? Demanda-t-il en haussant les épaules. Hum, c'est ma façon de te prouver à quel point je t'aime. Je t'aime, Haley James Scott. Tu es la meilleure partie de moi. Avoua-t-il dans un murmure, se rapprochant d'un pas hésitant. Sa main imposante vint à la rencontre de sa joue légèrement halée, lui prodiguant des caresses. Il tressaillit lorsqu'il sentit sa peau chaude sous la sienne. Son contact était saisissant. Ne me repousse pas. Pas ce soir, s'il te plaît. Je t'aime tellement... Il prononça ses quelques mots d'une voix voluptueusement rauque, sincère. Son regard vint machinalement s'ancrer à celui de sa femme. À cette vision, il sentit de bouleversants frissons parcourir tout son corps en une fraction de seconde, tel un électrochoc. Réalisant à quel point un simple regard pouvait le troubler, il se dégagea finalement de leur étreinte. S'il restait un instant de plus dans cette position, sa main lui caressant la joue, il perdrait tout contrôle de la situation, toutes les notions qu'il tentait infailliblement de se répéter. C'était une chose de contrôler une érection sous une douche froide mais c'en était une autre lorsqu'il était face à une Haley excessivement séduisante. À cet instant, il n'avait envie que d'une chose ; la prendre ici maintenant sur la table de la cuisine. Le jeune homme tenta de purifier son esprit en pensant à autre chose, mais son cerveau semblait hypnotisé par la magnifique créature face à lui, à ses mains, son regard, sa poitrine qui ne cessait de se soulever au rythme de sa respiration... Nathan étouffa un léger grognement. Titubant vers la table, il tira l'une des chaises, l'invitant à s'assoir d'un geste de la tête.

Derrière ses airs angéliques, Haley n'était plus très loin de l'explosion. A ce moment précis, elle voulait hurler aussi fort qu'elle le pouvait son désespoir. Toute la journée elle n'avait cessée d'abriter des centaines de questions dans sa tête, elles s'entrechoquaient toutes les unes contre les autres, ne sachant ainsi quoi penser... Quoi faire. Après avoir lu le mot que Nathan lui avait soigneusement laissé sur son bureau, elle c'était promit de ne céder à aucune de ses tentatives de rapprochement. Seulement, la réalité en était toute autre... Il c'était mit sur son quarante-et-un et avait fait des efforts considérables pour l'accueillir plus que chaleureusement. Sans rien dire de plus, la jeune femme vit son mari s'approcher et déposer sa main chaude et soyeuse sur sa joue. Dans un élan de sensation agréable, suite à ce geste, elle se vit fermer les yeux durant toute la caresse. Comment parvenait-il à avoir un tel pouvoir sur elle ? Jamais leur couple n'avait était aussi bas, et elle désirait le détester. Le détester réellement ! Elle avait beau se forcer, elle n'y arrivait pas. Il était le père de son fils, celui qui avait su trouver les mots lors des moments difficiles, celui qui pourrait donner sa vie si il y serait contraint pour protéger sa famille... Malgré tout ça, une trahison restait une trahison. Et celle qu'il avait commise était de taille, loin d'être négligeable. Elle en était parfaitement consciente, et elle ne voulait plus se sentir bafouée et humiliée. C'est ce qui la poussait à être si distante, si froide avec lui.

Lorsque sa main se retire de sur sa joue, elle rouvrit les yeux pour les plonger dans ceux de son époux. Il avait l'air tellement sincère, en constants besoins... Cette situation était douloureuse pour lui, elle ne se le cachait pas. Mais pour elle c'était d'autant plus difficile, elle devait faire face a son entourage qui prenait pour la plupart, le partit de Nathan. Elle devait également assumer son fils qui réclamait sans cesse son grand-père, mais aussi et surtout sa conscience. Elle se sentait coupable, bien que le véritable fautif soit le père de son fils. Mais la jeune maman ne pouvait s'empêcher de ressasser chacune de ses pensées qui la poussaient à se convaincre qu'elle était responsable, elle pensait au nombre de jours pendant lesquels elle c'était montrée absente pour lui tout comme pour Jamie. Elle avait tendance à s'éparpiller un peu de tous les côtés en pensant bien faire, désireuse de mener a terme chacune des choses qu'elle entreprenait, mais jamais elle ne se serait douté que tout ça viendrait aux dépends de sa famille. Agacée par ses propres rêveries, elle hoche la tête discrètement tout en déposant délicatement la paume de sa main sur son front. Elle avait pour habitude de faire ça lorsqu'elle se sentait mal. Puis quand vint les réponses pour le moins inattendues de Nathan, elle n'eut d'autres réactions que celle-ci :

C'est adorable d'avoir fait ça, mais c'est trop tard pour réparer ce qui est brisé.

A cet instant précis, elle se maudit elle-même d'avoir tenu de tels propos. Il méritait de souffrir, autant qu'elle souffrait elle... Mais ce n'était pas son caractère. Elle n'avait jamais prit plaisir à blesser quelqu'un, encore moins l'homme qui partage sa vie. Néanmoins, elle se laisse guider par son époux et finit par s'asseoir sur la chaise qu'il avait précédemment tiré. Une fois qu'il eut fait le tour de la table pour prendre place à son tour sur un chaise, Haley joint les mains sous son menton en saccadant son regard. Ces centaines de violettes étalées sur le sol la rendait toujours aussi gênée. Son sentiment de culpabilité ne faisait que croître quand elle prenait conscience qu'il avait déployé autant d'acharnement à parfaire ce repas qui se voulait romantique... Mais comme elle se l'était promis, elle ne céderait pas. Ces derniers mois elle n'avait que trop versé de larmes pour la même personne, et puis l'histoire de l'enlèvement de James n'avait fait qu'amplifier son désir. Elle avait reprochée à Nathan de ne pas avoir été là pour le protéger, il devait probablement penser qu'elle avait dit ça sous le coup de la colère... Mais il n'en était rien.

Je n'ai pas très faim... balbutie-t-elle en le regardant.

Nathan s'assit face à son épouse, profitant de la table pour dissimuler son caleçon qui devenait étroit. Graduellement, il commençait à redevenir maître de lui-même, tandis qu'il posait un regard tendre sur Haley. Celle-ci semblait, contre son gré, touchée par ce qu'il avait accompli, elle ne cessait de fixer les fleurs violettes qui recouvraient le plancher, évitant son regard, les joues roses. Nathan ne put retenir un sourire en examinant ses faits et gestes. Malgré son attitude plutôt positive jusque-là, Nathan savait pertinemment que rien n'était acquis et il s'attendait à tout moment qu'une réplique poignante de la part de sa femme daigne apparaître. En effet, celle-ci ne tarda pas à surgir, pimentant la soirée qui s'annonçait coriace. Le ton rude de sa voix le mis dans tous ses états. Étrangement, il la trouvait terriblement sexy lorsqu'elle s'énervait. Haley était tout simplement incontrôlable, indomptable, ce qui était plutôt excitant...

En apparence, Nathan semblait encaisser plutôt bien les derniers évènements, mais ce n'était qu'une façade, souhaitant se montrer fort pour sa famille. Mais si on creusait un peu la surface, on découvrait de la peur, de la fébrilité. En effet, Nathan avait vécu des faits importants qui l'avaient marqué à tout jamais. Sa paralysie, la demande de divorce, l'enlèvement de son fils. Lorsqu'il avait aperçu une Haley paniquée qui réclamait Jamie, Nathan s'était immédiatement créé des scénarios plus cruels les un que les autres, scénarios qui finalement n'étaient loin d'égaler ce qui allait suivre. Un parent ne pouvait pas survivre à la perte d'un enfant, et Nathan ne faisait pas exception à la règle, au contraire. Lorsque son épouse lui avoua que Jamie avait disparu et que Dan était peut-être la cause de cet enlèvement, Nathan avait cru sentir son cœur défaillir sous la pression, imaginant le pire. Il s'était alors rué sur le premier inspecteur de police qui croisait son chemin, se précipitant sur le véhicule qu'il conduisait, négligeant sa propre vie. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il apprit que Dan Scott, son pseudo père meurtrier, avait sauvé James des griffes de Carrie. Carrie. Cette surprise ne fit que s'amplifier quand il sut qu'elle était l'élément déclencheur de cette tragédie. Oui, il l'avait cru un tantinet dérangée lorsqu'elle avait pénétrée dans la douche, lui disant qu'il ne devait plus lutter contre ses sentiments. Sentiments qu'il n'avait jamais refoulé pourtant, car son cœur n'avait jamais réclamé une autre femme que la sienne... Mais jamais il ne l'aurait cru capable d'une chose aussi puérile. Il avait longtemps hésité à lui rendre une petite visite, convoitant le moment où il pourrait lui dire le fond de sa pensée. Mais il avait finalement refusé de la confronter, sachant pertinemment que s'il se retrouvait devant cette psychopathe, il ne pourrait plus se contrôler. Et il s'était promis de ne jamais frapper une femme... Revenant à la réalité, Nathan secoua la tête, un air amusé illuminant son visage aux traits légèrement carrés.

Je sais que tu es une femme forte et indépendante. Dit-il en empruntant les mots d'une de leur première rencontre. Mais pourrais-tu avoir besoin de moi, pour une fois ? Atténuer ta résistance, être moins têtue et orgueilleuse ? Son ton de voix ne se voulait pas piquant mais plutôt amusé, tendre. D'ailleurs, le jeune homme ne put réprimer un sourire, attendri. Sans plus attendre, il lui servit une portion de macaronis aux fromages, la fameuse nourriture des Dieux. Allez, je sais que tu meurs de faim, les Scott ont bon appétit ! Affirma-t-il en lui faisant un clin d'œil. Décidément Nathan ne semblait redouter aucunes de ses répliques... Elle allait sûrement lui sortir un « Qui tu es pour me dire ça ? Tu n'es pas mon père. » Il la connaissait, sa petite femme. Mais pour son épouse, il était prêt à encaisser toutes les vannes, sans regret.

Face à toutes ces requêtes, Haley ne savait quoi répondre. Tout ce que lui disait Nathan était vrai, du moins... Elle l'espérait. Elle ne pouvait pas faire autrement que de se montrer distante et froide devant lui, parce que les nombreuses fois ou elle avait assouplit sa carapace, son cœur avait était détruit et piétiné. Elle lui en voulait, ça c'était l'évidence même ! Mais quelque part en elle, une chose retenait le flot de paroles vexantes et humiliantes qu'elle destinée nonchalamment à son époux. Cette chose, elle ne savait pas par quoi elle était poussée et encore moins où elle se cachée ! Mais si la jeune femme était certaine d'un fait, c'était bel et bien qu'elle aimait Nathan. Ses sentiments ne s'étaient pas éteints contrairement à ce qu'elle lui faisait croire, ils s'étaient juste... Camouflés en elle, au plus profond de son âme. Après tout, quoi de plus légitime ? A défaut d'être la femme de sa vie, elle se consolait en se disant qu'elle était la mère de son fils. Ça au moins, personne ne pourrait le lui retirer.

Alors qu'il lui demandait si elle pouvait ressentir - ne serait-ce que pour le temps du repas - un besoin d'être auprès de lui, Haley arqua ses sourcils. Comment pouvait-il lui demander ça ? Pourquoi est-ce qu'il lui demandait ça ? Si il la connaissait réellement autant qu'il le prétendait, il aurait du savoir que la forcer, était loin d'être la meilleure technique d'approche. Sentant ses organes internes bouillir, elle saisit la fourchette pour finir par "jouer" avec, en mélangeant les pâtes aux fromages. Elle essayait avec effort de ne rien dire d'agressif, mais toutes ces répliques ne l'aidait pas. C'est donc lorsqu'il lui dit que les Scott ont toujours bon appétit, qu'elle détourne le regard pour le poser à nouveau sur le sol décoré de fleurs violette.

C'est sans doutes le fait de retrouver mon nom de jeune fille qui me coupe l'appétit. Une fois cette petit pic lancée, elle attrapa quelques pâtes avec sa fourchette puis engloutit le tout. Nathan faisait une tête dépitée, donc tout à fait normal. Mais tout ça ne la soulageait pas... Elle se sentait même presque plus mal. Après s'être convenablement essuyée les lèvres avec sa serviette, la jeune femme relève son regard vers celui de son époux en tentant de sonder ses moindres faits et gestes. Si la situation avait été meilleure, elle l'aurait couvert de louanges car ces pâtes étaient divinement bien préparées, mais comme ce n'était pas le cas, elle préféra garder le silence.

Un instant plus tard, le silence étant devenu trop présent dans la pièce décorée pour l'occasion de ce repas, Haley feinta une toux. Une pensée vint effleurer son esprit, depuis son arrivée quelques minutes auparavant, elle n'avait pas vu ni entendu son fils. Depuis son enlèvement, elle s'inquiétait plus rapidement, même en sachant qu'il se trouvait sûrement chez Karen elle jugea utile de s'informer...

Où est Jamie ? Demande-t-elle d'une voix flottante. Elle souhaitait qu'il ne l'ai pas confiait à n'importe qui.

La situation ne pouvait pas être plus tendue. Refroidi par sa dernière réplique, une légère moue vexée se dessina sur le visage de Nathan. Cette femme, sa femme en l'occurrence, avait le don de le rendre complètement fou ! Elle était tellement bornée, terriblement détestable, mais Dieu qu'il pouvait l'aimer, la désirer. C'était puissant, dévastateur... Et ce depuis leur premier cours de tutorat. Lorsqu'elle lui avait dit que Nathan Scott, le célèbre basketteur, ne l'impressionnait pas et que son petit jeu ne fonctionnerait ni sur elle, ni sur le bouquin qu'elle lui tendait, la petite Haley James avait marqué d'innombrables points. Celle-ci ne semblait pas comme les autres filles qui, hystériques, s'intéressaient simplement à ce qu'il représentait contrairement à ce qu'il était, à son rang social ou encore à sa position d'ailier gauche dans l'équipe des Ravens. Elle l'avait alors, inconsciemment, totalement séduit par sa répartie, son originalité et notamment grâce à son puissant caractère qui lui donnait incontestablement un air follement sexy. Ce même caractère qui l'habitait d'ailleurs en ce moment. Malgré les années qui s'écoulaient, tout semblait si incertain. Face à elle, il avait l'impression de redevenir l'adolescent maladroit qu'il était, celui qui tremblait à l'idée d'être amoureux pour la première fois... Mais il avait grandi, ce gamin. Grâce à Haley. Elle lui avait appris à aimer, à reconnaître ses sentiments, quitte à manifester de la faiblesse. D'accord, il allait être l'homme qu'elle lui avait appris à être. Cet homme mature, réaliste et honnête. C'est aujourd'hui qu'elle se faisait prendre à son propre jeu...

Tu es tellement têtue ! Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je ne t'aime pas ? Que je suis d'accord avec le fait de divorcer alors que mon amour est tellement plus fort qu'un négligeable bout de papier qui prétend dire ce que nous sommes ou ce que nous sommes pas? Mais je ne le ferais pas, Hales. Je ne signerais pas ses satanés papiers avant que tu m'aies dit, en me regardant droit dans les yeux, que tu ne m'aimes plus... Si c'est le cas, si c'est vraiment ce que tu souhaites, je te laisserais tranquille une bonne fois pour toute, même si je sais pertinemment que tu fais une terrible erreur et que je t'aimerais toute ma vie. Après tout, ça a toujours été Always and Forever, non ? Si ne serait-ce qu'une partie de toi m'aime encore, je t'en pris ne me repousse pas ! Surtout pas si ce qui te fait douter est cette folle psychopathe qui ne vaut absolument rien pour moi... Je vais me battre pour toi et te prouver que tu as toujours été la seule. Alors regarde moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'aimes pas, Haley SCOTT...

Dit-il en insistant sur le Scott, la toisant du regard.

Nathan semblait contrôler la situation, il simulait un calme ainsi qu'une maîtrise palpable. Mais Paradoxalement, il n'avait rarement été aussi nerveux en présence d'une femme. Ce qui prouve à quel point les apparences sont trompeuses. Par contre, bien qu'il puisse sembler être un très bon acteur, avec Haley, il ne pouvait pas reproduire une fausse contenance, elle le devinait comme si elle l'avait créé. Haley était bien la seule qui réussissait à le mettre à nu, pas physiquement parlant mais bien de toutes les manières possibles, ce qui était carrément déstabilisant pour le jeune homme.

Ces derniers mois s'étaient déroulés d'une manière plus que surprenante et gênante pour la famille Scott. Haley c'était faite de plus en plus rare au sein de sa famille, laissant son fils à la charge de la nounou et son mari seul, à broyer du noir. A ce moment là, elle c'était aperçue que les personnes pour lesquelles elle c'était battue bec et ongles pendant des années, étaient à présent esseulées par sa faute. La jeune femme qui avait opté pour la solution la plus simple à son goût : se montrer indifférente, venait de se rendre compte que c'était stupide. Elle n'arrangeait pas son histoire et Nathan s'était montré plutôt agressif et désemparé. Il venait de lui faire prendre conscience d'un tas de choses en réagissant de la sorte, notamment sur le fait qu'elle c'était comportée comme une adolescente puérile comme lors de son départ on ne peut plus subite pour la tournée. Cette fois-ci, beaucoup plus d'enjeux étaient au milieu. Son moral, son travail au lycée, son couple mais surtout les liens qu'elle avaient avec son fils James. Dès l'instant ou son époux c'est mit à lui lancer ses quatre vérités en plein visage, elle sentit comme un froid se jeter dans la pièce préalablement chauffée. Il ne lésignait pas sur les mots, ni même le ton avec lequel il employait tout ça ! Et pour être honnête, elle était soulagée de le voir ENFIN décharger tout ce qu'il contenait en lui. Cette soirée était étrange, pensa-t-elle. Ce repas copieux et toute cette mise en scène faite pour lui rappeler les meilleurs de leurs moments communs, il régnait tout de même une ambiance lourde, horriblement pesante. Sa main droite relâche délicatement sa fourchette pour rejoindre sa main gauche placée sous son menton. Elle tentait tant bien que mal de préserver son calme, son contrôle...

Je ne te dois absolument rien Nathan ! Répond-t-elle d'une voix tolérante et délicate. Tu t'attendais à quoi ? Que sous prétexte que tu ai préparé un repas -qui plus est, le repas des Dieux- tout te serais pardonné dans la seconde ?!

Sans même s'en rendre compte, elle était repartie dans les agressivités devenues bénignes et le mépris le plus total. Mais si elle réagissait de la sorte, c'était pour se prouver à elle-même qu'elle valait mieux que ça. Elle voulait le croire... Mais comment est-ce qu'elle pourrait faire ? Quelle était la solution pour que tout aille mieux ? Elle n'en avait pas la moindre idée, et c'est ça qui la peinée.

Je suis désolée de me sentir humiliée par les erreurs que TU as commis ! Ajoute-t-elle en le fixant du regard, comme si elle tentait d'entrer en lui au travers de ces quelques mots. Et je sais que ça peut te paraître idiot de me voir demander le divorce parce que cette folle psychopathe est entrée "sans permissions" sous la douche ! Mais c'est comme ça, ok ?

Lassée de se battre continuellement contre lui, la jeune maman décroise ses mains pour prendre appuie sur la table afin de se relever de sa chaise. Son regard s'était voulu embrumé et ses joues légèrement rosées sous l'effet de la colère et la tristesse. Puis c'est sans attendre une réponse quelconque de son mari qu'elle se dirige vers le comptoir de la cuisine, déposant les paumes de ses mains dessus. Elle était à présent dos à Nathan et son visage était baissé, comme si elle tentait de reprendre ses esprits.

Nathan tenta de discerner ne serait-ce qu'une émotion sur son visage angélique. Il écouta ses propos piquants, sans se froisser. Les seuls mots qu'il redoutait, en l'occurrence « Je ne t'aime plus », ne vinrent jamais. Il savait à cet instant que son amour était réciproque. Elle avait simplement besoin de temps... Pour lui pardonner, pour se pardonner. Quand il croisa son regard colérique, il déglutit péniblement. Mais il tenta de retrouver une contenance, ne souhaitant pas se laisser atteindre par ce regard froid. Il devait se battre, être fort s'il voulait sauver leur couple.

Mais qu'est-ce que tu veux de plus, hein ? Qu'est-ce que je dois faire pour te prouver mon amour ? Je t'aime, merde ! Je t'aime. Répéta-t-il d'une voix à peine audible, ancrant son regard au sien. N'est-ce pas suffisant ? Furieux, il la regarda tituber vers le comptoir de la cuisine. Lorsque celle-ci s'y appuya, il regretta aussitôt le ton brusque de sa voix. Il tentait de lui prouver une énième fois son amour, et une fois de plus la situation virait au cauchemar. Nathan se maudit alors, tout était de sa faute. Ils n'en seraient pas là s'il avait aperçu plus tôt la malice de Carrie et s'il n'avait pas négligé les signes qu'elle lui présentait, inlassable. À ce moment, il avait pris sa femme pour acquise, omettant la possibilité que leur fils soit manipulé par la nounou. James l'aimait tant, à tel point que Nathan passait outre les flirtes et le baiser qu'elle lui avait offert. Il n'était pas dupe, il voyait très bien son petit jeu, mais il tentait de se convaincre du contraire, pour Jamie. Aujourd'hui, il regrettait follement cette négligence. Tout d'abord car il avait failli perdre son fils et ensuite car il était sur le point de perdre la seule femme qu'il avait aimé et aimait toujours d'un amour inconditionnel. Nathan observa silencieusement son épouse, celle-ci semblait dévastée. Il détestait la voir dans cet état et spécialement quand c'était de sa faute. Qu'est-ce qu'il avait pu être idiot ! Sa femme avait besoin de lui à ce moment précis, et tout ce qu'il trouvait à faire c'était de lui prouver une fois de plus qu'elle avait raison de le blâmer. Il voyait bien qu'elle souffrait affreusement de la situation et il avait l'impression d'entendre les réprimandes qu'elle s'infligeait, la culpabilité qui la rongeait, machinalement. Tel un lien puissant qui les unissait l'un à l'autre, il devinait son mal, il entendait ses reproches, ceux-ci bourdonnant inlassablement dans ses oreilles. Mais ils étaient totalement faux ! Dos à lui, il distinguait ses larmes, son désespoir. Nathan se rapprocha tout en la fixant, tentant de déceler une réaction de sa part, réaction qui ne le dissuaderait pas de s'aventurer à sa hauteur, malgré la distance qu'elle tentait de construire. Mais celle-ci ne vint pas...

Ce n'est pas ta faute, arrête de douter... Tu es la plus merveilleuse des femmes et la maman la plus formidable, Jamie a vraiment de la chance de t'avoir. Et moi aussi. C'est toi qui m'as sauvé, Hales. Dit-il d'une voix douce, sa main se posant graduellement, au rythme de ses paroles, dans le creux de ses reins. Je suis désolé, Hales. Pour tout. En prononçant ses quelques mots, Nathan essuya du revers de la main les quelques larmes qui commençaient à rouler le long de ses joues roses. Il détestait la voir dans cet état, si peinée, malheureuse. À cet instant Nathan se promit de tout faire pour lui apporter le bonheur qu'elle méritait, et ainsi apercevoir un magnifique sourire se dessiner sur ses lèvres qu'il aurait aimé déguster...

Alors qu'elle était dos à lui, toujours appuyée sur les paumes de ses mains douces et frêles contre le comptoir de la cuisine, Haley fut tellement surprise par le geste qu'il c'était risqué à faire en déposant l'une de ses grandes mains dans le creux de ses reins qu'elle en fit un léger sursaut. Lorsqu'il lui avoue qu'il était sincèrement désolé, elle fut envahit par une sensation de demande... Un besoin de lui faire face pour comprendre s'il était honnête ou non. C'est donc après s'être retournée qu'il fit un autre pas en avant, il s'était aventuré cette fois-ci à frôler sa joue du revers de sa main... Les larmes salées qui s'étaient à présent totalement incrustées dans sa peau, ne laissaient plus que des reflets plus ou moins clinquants contre les lumières artificielles que dégageaient les lustres et autres lampadaires.

J'en ai plus qu'assez de me battre pour nous, j'ai... J'ai l'impression que je suis la seule à m'en tenir aux promesses de notre mariage.

Dit-elle en le regardant du mieux qu'elle le pouvait, au travers de ses yeux embués. C'est vrai que depuis leur union, rien ne c'était passé comme prévu. Tous les projets qu'ils avaient eus le malheur de faire ensemble, c'était à un moment donné démolis en milles éclats, tous... Sans exceptions. Puis la seule fois ou une chose de bien c'était produite, Nathan avait prit la fuite comme à son habitude. C'était lors de l'annonce qu'elle lui avait faite, concernant sa grossesse "accidentelle". Elle détestait ce mot, puisqu'au final elle ne regrettait absolument pas d'avoir eu Jamie. C'était sans nul doutes la meilleure choses qu'elle avait accomplit dans sa vie.

Elle était en face de lui, il la regardait avec un air insistant. La gêne commencée sérieusement à s'emparer d'elle et le sentiment d'intimidation ne tardait pas non plus à faire son apparition. Malgré toutes leurs disputes, toutes les divergences d'opinions et toutes leurs erreurs, ils parvenaient quand même à rester dans la même pièce.

Honnêtement, je suis touchée par tout ça. Mais si il y a un espoir quel qu'il soit pour nous deux... C'est encore trop tôt. Je n'suis pas prête à recommencer.

Tout en ayant conscience de l'ampleur de ses mots et des dégâts qu'ils pouvaient engendrer, la jeune femme restait immobile devant lui, le visage relevé pour qu'ils puissent croiser leurs regards. La proximité de leurs corps était réellement minime, elle avait la possibilité de sentir son souffle s'écraser contre son visage, mais rien d'autre ne sortait.